La Présidente du Conseil départemental de Tivaouane nie, mais elle est, malheureusement, perdue par diverses correspondances, dont une ampliation au Préfet et dans laquelle l’ex-ministre dit avoir mandaté le Cabinet pour lui trouver des partenaires. Révélations !!!
La lettre du 22 Août 2016 qui confond l’ex-ministre sous le défunt régime de Wade
La Présidente du Conseil départemental de Tivaouane devra, sans nul doute, s’attacher les services d’un bon Avocat, pour espérer se tirer d’affaire, devant un juge, et pour cause. Dans une lettre signée par la Présidente du Conseil départemental de Tivaouane et datée du 22 Août 2016, l’ancienne ministre sous le défunt régime de Me Abdoulaye Wade écrit : «Au nom du conseil départemental de Tivaouane donne mandat à l’entreprise Djolof Services, basée à Agadir, représentée par Omar Dionne pour la recherche de partenariat dans les domaines suivant : éducation artisanat sante, voirie entre autres».
D’ailleurs, pour légitimer sa requête, Seynabou Gaye dit se référer «à l’article 19 de la loi 2013-10 du 28 décembre 2013 portant code général des collectivités locales qui donne droit aux collectivités locales de entreprendre des actions de coopérations donnant lieu à des conventions de partenariat avec des organismes public ou privés de développement».
Les lettres d’invitation des investisseurs adressées à Seynabou Gaye, ainsi que les réponses fournies par la mise en cause
Après plusieurs appels téléphoniques de SourceA, Seynabou Gaye décroche enfin son appareil cellulaire. Mais le réseau faisant défaut, votre journal n’a pas eu le temps de l’informer des motivations de sa volonté de lui parler. Suite à de nombreuses autres tentatives restées vaines, votre canard a choisi de lui laisser un message vocal, puisque le téléphone sonnait de Seynabou Gaye Touré ne cessait de sonner dans le vide.
Constatant qu’elle ne réagissait pas, SourceA s’est fendu d’un message écrit, pour lui exprimer son dur désir d’échanger avec elle sur cette affaire de six millions F Cfa. Mais ce fut peine perdue. Ou, du moins, en partie. Car il aura fallu attendre une trentaine de minutes pour qu’un nommé Cherif Diagne câble la Rédaction de votre journal, dit-il, au nom de Seynabou Gaye.
Accrochée par SourceA, Seynabou Gaye Touré envoie au charbon un certain Cherif Diagne, pour essayer de la laver à grande eau
D’après lui, la principale concernée par cette histoire de six millions lui a chargé de dire que : «elle ignore, réellement, d’où est-ce que Oumar Dionne a tiré ses allégations et que si ce dernier est sûr de ce qu’il avance, il n’a qu’à en fournir les preuves. Comme au moins un contrant montrant qu’il y’a bel et bien eu une relation d’affaires avec l’Institution. Seynabou Gaye Touré est d’avis que pour un montant aussi important que six millions F Cfa, il doit bien y avoir une preuve écrite comme un contrat sinon, c’est une histoire inventée de toute pièce».
Pour enfoncer l’accusateur, Cherif Diagne indique qu’en 2016, il était aux affaires, car il dirigeait l’Agence régionale de développement. Ce qui revient à dire que si l’institution avait une relation d’affaires avec Oumar, il le saurait. «Je n’ai pas connaissance de cette histoire de six millions F Cfa», a-t-il conclu, au bout du fil. Mais attention, il pourrait y avoir erreur ! Dans la mesure où la Présidente du Conseil départemental aurait eu à échanger plusieurs courriers avec Oumar Dionne, avant son déplacement au Maroc.
Interpellé par SourceA sur la réponse de l’ancienne ministre, le boss du Cabinet basé à Agadir en a rit sous cape et demande à Seynabou Gaye Touré de lui payer son dû plutôt que d’entrer dans des conjectures qui pourraient lui être fatales. Dans la foulée, Oumar Dionne dit détenir des preuves sur la composition de la petite délégation de Seynabou Gaye Touré ayant séjourné plusieurs jours durant au Maroc, qui, une fois étalées, vont créer une grosse polémique au sein du Conseil départemental de Tivaouane. «Que la Présidente du Conseil départemental de Tivaouane ne m’oblige pas à parler, qu’elle ne me pousse pas à revenir sur la composition de sa petite délégation ayant séjourné au Maroc, pendant plusieurs jours !»
«J’avais trouvé ce genre de partenaires à la Commune de Thiès, mais Yankhoba Diattara n’a jamais attendu que je le relance, pour me payer mes honoraires»
Aliou KANE (SourceA)