Le Comité national de gestion de la lutte a décidé de tirer au clair les scènes de violences notées à l’arène nationale dimanche dernier. Pour l’audition, ce mercredi, de Siteu, Papa Sow et de leurs proches, premiers suspects des scènes de vandalisme, l’équipe d3 Bira Sène a mobilisé un contingent de flics à l’arène nationale.
C’était le défilé des lutteurs ce mercredi à l’arène nationale au niveau du comité national de gestion de la lutte. En effet, l’équipe conduite par Bira Sène auditionnait Siteu, Papa Sow de même que leurs staffs, lutteurs entre autres qui les accompagnaient ce dimanche. Le combat fut interrompu par des heurts qui avaient occasionné une blessure grave du lutteur des Parcelles qui se retrouvait par la suite dans l’incapacité de lutter.
L’accès était interdit aux nombreux journalistes qui avaient fait le déplacement
Après ces incidents, le Cng visionnait les images de cette journée de lutte, organisée par le promoteur Pape Abdou Fall pour situer les responsabilités. Un prétexte pour convoquer les uns et les autres et recueillir leurs versions des faits, avant de prendre des décisions définitives. Et pour garantir la sécurité et la quiétude de la séance, chat échaudé craignant l’eau, Bira Sène s’est attaché les services d’un impresionnant dispositif de sécurité pour parer à toute éventualité malencontreuse.
En fait, pour l’audition de ces personnes qui seraient liées à cette violence notée à l’arène nationale, plus d’une centaine de policiers sont déployés pour prévenir tout débordement et le cas échéant contenir les faiseurs de troubles et rétablir l’ordre et la quiétude requis pour arriver à leurs fins. Est-ce une précaution inutile? Mieux vaut prévenir que réprimer.
Autant le dispositif de sécurité était impressionnant, autant fut remarquable l’absence de journalistes. Venus aux nouvelles, ils furent tout simplement interdits d’accès.
Actusen.sn