Henriette Sambou risque de passer 2 années en taule si le juge du Tribunal de grande instance de Diourbel suit le réquisitoire du Procureur. Poursuivie pour coups et blessures volontaires ayant occasionné la mort sans intention de la donner sur l’enseignant Henry Ndiaye, la prévenue qui a comparu ce mardi 21, n’a pas nié les faits qui lui sont reprochés.
«Les faits ont commencé vers 11 heures, il m’a tapé au niveau des reins, je lui ai demandé d’arrêter car je n’aimais pas ce qu’il faisait. Mais il a insisté. Il m’a dit qu’il n’allait arrêter que lorsqu’on aurait eu un rapport sexuel. Je lui ai dans un premier temps asséné un coup avec une cuillère qui lui est tombé sur la montre, mais il persistait. Je lui ai donné un autre coup sur la tête avec un verre en inox. Lorsqu’il m’a à nouveau touché, je lui ai asséné ce coup de couteau à la cuisse gauche», raconte-t-elle.
Poursuivant son récit, elle ajoute : «je n’avais pas l’intention de lui faire du mal. Je ne savais pas que la blessure était grave».
Elle sera fixée sur sont le 18 juin 2019.
Actusen.sn