La Coalition des associations de presse (CAP) qui regroupe les entités les plus représentatives de la presse sénégalaise a fait face aux journalistes pour alerter sur la situation critique de leur corporation. Sous la houlette du Président du CDEPS, Mamadou Ibra Kane, les professionnelles de la presse ont attiré l’attention des autorités sur le climat social qui prévaut dans leur secteur.
«L’environnement économique se traduit avec la crise qui se caractérise par une situation très grave qui s’illustre par le fait que beaucoup d’entreprises de presse ne peuvent honorer ni facture, ni obligation envers les travailleurs», regrette le porte parole du jour. Sur ces manquements, il y ajoute la facture fiscale qui fait que beaucoup ferment leurs entreprises. Ces professionnels des médias ont également dénoncé les différents lobbyings sous l’influence des autorités qui entravent au respect de la démocratie du pays.
Sur les difficultés, le Président du CDEPS indique que la profession de journalisme est menacée en raison de cette situation qui va créer un drame social avec des retards de salaire, devenu monnaie courante et pris comme normaux dans beaucoup d’entreprises. « Certaines ne cotisent pas pour l’IPRES ni pour la couverture maladie », regrette-t-il.
Une situation qui fait que l’on assiste à une fuite de cerveaux avec des journalistes qui délaissent la profession pour faite autre chose. Ainsi que la corruption qui gangrène les professionnels des médias.
Ils proposent de revoir l’octroi des publicités qui sont des sources de financements pour ces entreprises.
Ngoya Ndiaye (Actusen.com)
