Les femmes font toujours l’objet de violences. En effet, entre 2017 et 2018, 5680 cas de violences basés sur le genre ont été enregistrés. Ces chiffres sont très en deçà de la réalité. Du moins, si l’on se fie aux explications de la présidente du Comité de lutte contre les violences faites aux femmes (Clvf). Mignane Diouf soutient que l’absence de statistiques exactes résulte de la caractéristique des violences.
D’après les statistiques avancées par la présidente dans les colonnes de Enquête, 52% des cas de violences se passent dans la sphère domestique, tandis que 70% résultent de coups et blessures volontaires (Cbv). 54% concernent les violences sexuelles ; il y a 24% de violences verbales. Toujours plus de la moitié se passe dans la sphère conjugale, avec un pic au niveau des Cbv qui peuvent aller jusqu’à l’assassinat.
Actusen.sn