Selon Samuel Sarr, les régimes qui se sont succédés au Sénégal ont tous failli dans le choix de leur politique d’emploi des jeunes et des femmes.
Face à la presse ce samedi soir au siège de son mouvement récemment porté sur les fonts baptismaux, il a d’ailleurs estimé que les politiques d’emploi jusque là lancées par les gouvernements sénégalais sont tout sauf sérieux car ayant proposé « une approche rémunérée de l’emploi », c’est ce à quoi l’on assiste, notamment avec la politique de son ex-ami, le président Macky Sall qui serait complètement passé à coté.
En effet, dit il, « en 2012, le candidat élu proposait 500 mille emplois une fois au pouvoir », rappelle Samuel qui rajoute que même si cette ambition était réalisée, « que représente 500 mille emplois pour une population de plus de 15 millions d’habitants majoritairement constituées de jeunes et de femmes? ».
Ainsi, à la place de ces politiques d’emploi, M Sarr compte assoir sa politique d »’emploi sur une démarche axée sur l’agriculture et ses activités connexes ». Ce qui s’inscrit si l’on se fie à ses explications, sur un model économique qui repose sur l’éducation, la formation professionnelle et technique, « repensé dans un sens endogène et plus inclusif, ayant pour axe fondamental, la science et la technologie, avec une politique budgétaire rationnelle pour l’atteinte optimale des objectifs ».
Une ambition politique qui sera portée par une coalition d’une dizaine de partis politiques et de mouvements dont le lancement est prévu dans les semaines à venir. Par ailleurs, le candidat à la présidentielle de 2019 a expliqué que ce regroupement politique va dérouler un programme qui se structure au tour du « Citoyen » en ce sens que le Sénégalais sera au début et à la fin de tout le processus de redressement socio-économique envisagé par cette coalition.
Aliou KANE (Actusen.com)