La Commission électorale nationale autonome (Cena) sort enfin son Rapport pour la présidentielle de 2019. Dans le document de 184 pages transmis à la rédaction de Actusen.sn, les services de Doudou Ndir estiment que les opérations de vote se sont déroulées dans un climat apaisé, malgré quelques dysfonctionnements.
«Les opérations de vote ont démarré d’une manière générale entre 8 h et 8 h 30 et ont été clôturées à 18 h. Elles se sont déroulées dans un climat apaisé. La sécurité était présente. Toutefois, il y a lieu de signaler quelques dysfonctionnements».
Entre autres dysfonctionnements, la Cena relève «un léger retard au démarrage dans certains bureaux à cause de l’absence de membres ; une insuffisance de bulletins de candidats dans certains bureaux ; un manque de petit matériel dans certains bureaux ; la création de nouveaux bureaux et la délocalisation de certains autres (modification de la carte électorale) n’ont pas permis à certains électeurs de retrouver leur lieu de vote ; des électeurs détenteurs de cartes dupliquées n’ont pas pu exercer leur droit de vote (arrondissement des Niayes, Pikine) ; les noms de certains citoyens ont été versés dans des listes d’émargement différentes de celles mentionnées sur leur carte d’électeur : un message du MINT a été émis le 24 février 2019 à l’attention des autorités administratives pour instruire les présidents de BV d’inviter les victimes de cette situation à se rendre dans le dernier BV du lieu de vote où leur nom figure sur la liste pour voter. Il n’a pas été observé une large application de cette instruction, qui concerne quelque 7 000 électeurs. (V. Annexes) ; certains électeurs munis de leur carte ne figuraient pas sur les liste d’émargement et n’ont, par conséquent, pas pu voter».
Pour éviter que de tels manquements se répètent lors des prochaines échéances électorales, la CENA recommande entre autres d’«éviter les modifications de dernière heure de la carte électorale afin de ne pas désorienter les électeurs ; de redresser les erreurs constatées dans les listes électorales et qui n’ont pas permis à des électeurs de voter. Mais également, de former davantage les membres des bureaux de vote sur les procédures encadrant les opérations de vote, notamment sur le renseignement des procès-verbaux et de rapprocher les électeurs de la diaspora, le plus possible, de leur lieu de vote».
Actusen.sn