Manuel Valls a démenti, lundi, une information selon laquelle il s’apprêterait à soutenir Emmanuel Macron avant même le premier tour de l’élection présidentielle. Il a toutefois confié qu’il n’accorderait pas son parrainage à Benoît Hamon.
L’ancien Premier ministre Manuel Valls a dû contredire, lundi 13 mars, dans la soirée, une information du Parisien selon laquelle il se préparerait à appeler à voter pour son ancien rival au gouvernement, Emmanuel Macron, et pas pour le candidat socialiste, Benoît Hamon, au premier tour de l’élection présidentielle, le 23 avril.
Dans un article à paraître mardi, intitulé « Présidentielle : Valls va appeler à soutenir Macron dès le premier tour », le quotidien laissait entendre que le candidat malheureux à la primaire pourrait le faire dans la journée, lors d’une réunion de ses proches, divisés par la question d’un possible soutien.
Interrogé par l’AFP, Manuel Valls a indiqué « avoir fait démentir cette information » par son proche entourage. « Rien dans cet article n’est vrai, en dehors du fait qu’il y a une réunion mardi », a affirmé Carlos da Silva, bras droit et suppléant de Manuel Valls à l’Assemblée nationale.
Cette réunion doit en revanche bien avoir lieu, en fin de journée et à huis clos à l’Assemblée, avec entre 200 à 300 personnes attendues. Selon des sources concordantes parmi les proches de l’ex-Premier ministre, plusieurs lignes s’affrontent parmi eux quant à l’attitude à adopter, alors qu’Emmanuel Macron est bien placé pour affronter Marine Le Pen au second tour selon les sondages, que François Fillon est fragilisé par l’affaire des emplois présumés fictifs et que le vainqueur de la primaire socialiste Benoît Hamon apparaît distancé.
Dans un entretien à Paris Match, Manuel Valls explique toutefois ne pas pouvoir « apporter son parrainage à Benoît Hamon », notamment car « Hamon ne suscite pas d’engouement ». Une vision sombre des échéances électorales à venir, pour lesquelles l’ex-Premier ministre explique vouloir se concentrer sur sa « priorité », sa candidature aux législatives dans sa circonscription d’Évry.
Avec AFP