Si ça ne coince pas et ne cale pas dans l’affaire Ndiaga Diouf, c’en a, en tout cas, tout l’air. En effet, le procès de Barthélemy Dias, initialement programmé, pour ce 20 octobre 2016, a été, finalement, renvoyé.
Motif invoqué : il faut lever l’immunité parlementaire du député-maire de Sacré-coeur-Mermoz. C’est du moins la position qui a été réclamée par le Procureur de la République. Requête à laquelle a accédé le Tribunal.
Alors, pourquoi cette tergiversation ? Question à mille balles. Car le Tribunal, qui connaissait, déjà, le statut parlementaire de l’élu socialiste, l’avait, pourtant, convoqué pour comparution.
Pour rappel, Barthélemy Dias déclare à qui veut l’entendre qu’il rêve d’en finir avec cette affaire Ndiaga Diouf, qui a été tué, au détour de l’attaque perpétrée par des nervis contre les locaux de la Municipalité de Sacré-coeur-Mermoz.
D’autant que, dit-il, en tant qu’acteur politique, il a intérêt à ce que cette affaire soit tirée au clair. Et ce, une fois pour de bon. Il reste convaincu, aujourd’hui plus qu’hier, que ce procès reste politique.
Gaston MANSALY (Actusen.com)