Abdoulaye Diagne, comptable de matière à la mairie de Dakar, recevait les acquisitions de 2011 à 2017. Le témoin à la charge déclare qu’il n’était pas au courant pour le riz et le mil. Après le passage de l’IGE, renseigne-t-il, « le maire a décidé de mettre sur pied une commission de réception ».
Après lui, Ibrahima Traoré, s’est présenté comme le président du Gie TABAR. « Je n’avais pas délégué ma signature. Celles que je vois sur ces documents ne se sont pas les miennes. Le Gie n’a pas reçu l’argent concernant le bon pour acquis. Il en est de même pour le riz et le mil. C’est Fatou Traoré qui avait le cachet du Gie et elle n’avait pas le droit de signer. C’est au président de le faire. Je n’ai jamais eu de contact avec la mairie. Je connais bien ma sœur. C’est une personne exceptionnelle. J’ai su ce qui se passait lorsqu’on nous a convoqués. Le GIE n’a plus de numéro de ninea régulier parce qu’il n’avait pas été réactualisé. Je n’ai jamais su que les poursuites sont engagées, parce que, soit disant, le Gie aurait reçu la somme évoquée dans le réquisitoire introductif ».
Voilà en substance, ce qu’a déclaré le frère de la secrétaire du Directeur administratif financier de la mairie. Fatou Traoré occupait, par ailleurs, le poste de trésorière du Gie.
Omar Ndiaye (Actusen.com)