A ce rythme, l’on est tenté de se demander qu’est-ce qui peut bien arrêter ce phénomène. Situé au cœur de la banlieue dakaroise, le cimetière de Pikine fait, depuis 2014, l’objet de profanation continue. En dépit de la sécurité instaurée.
L’Observateur, qui est revenu sur les différentes péripéties d’une situation qui frise le dégoût, informe, dans son édition du jour, que deux tombes ont été souillées, ce mercredi.
En effet, renseigne le canard de la Médina, profitant du jour férié après la fête de « Achoura » ou Tamkharite comme le veut la tradition, les membres d’une famille, qui se sont rendus sur les lieux pour formuler des prières pour leurs défunts, ont été surpris par la présence de sapeurs pompiers.
S’approchant, ils se rendent comptent que deux tombes ont été profanées: l’une pour une jeune fille dont l’enterrement remonterait à une semaine et l’autre, celle d’une dame âgée de 80 ans au moment de rendre l’âme.
Comme une traînée de poudre, la nouvelle s’empare de toute la banlieue. Une enquête a été ouverte, selon L’Observateur. Mais la question que tout le monde se pose dans cette partie de la capitale, est pourquoi c’est, toujours, le cimetière de Pikine qui est profané ?
Actusen.com