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Professeur Malick Ndiaye : « le Sénégal n’est constitué que d’une classe politique franc-maçonnique et de dirigeants aux valeurs athéistes»

Le Professeur Malick Ndiaye, lors d’une conférence tenue ce mardi 06 décembre dans l’après-midi, a déploré la rencontre qui a eu lieu entre le Président de la République et l’opposition dont il fait lui-même partie, a estimé celle-ci comme une humiliation.

Le coordonnateur du Front des citoyens pour la République des valeurs (FCRV) soutient que « cette République est un danger moral, qui regroupe des disciples et les descendants  de Blaise Diagne qui sont là depuis des décennies. Je me demande qui nous dirige ».

Dans la même veine, il déclare que «le Président Macky Sall et son groupe du Palais ne savent même pas que la date du 02 juillet qu’il a choisie pour la tenue des élections législatives coïncide avec la période du ramadan, alors que le Sénégal est constitué de 95% de musulmans. Malheur à ce pays qui ne sait pas reconnaitre ses racines et ce n’est pas la première fois, c’est une ignorance catastrophique concernant le calendrier de notre pays».

Poursuivant, il invoque plusieurs points, dont la détention des Imams. « Au moment  où l’on libère 11 homosexuels à Kaolack, gênés par la qualité de la rhétorique, ils ont emprisonné les représentants les plus solides  notamment l’Imam Aliou Ndao, depuis un an, sans jugement. Je demande au Président non seulement de les libérer, mais de changer cette date du 02 juillet dans les meilleurs délais», dit-il.

Poussant le bouchon plus loin, Malick Ndiaye affirme que le pays a perdu de sa démocratie et « n’est constitué que d’une classe politique franc-maçonnique et de dirigeants qui ont des valeurs athéistes».

Sur la question de la peine de mort, le Sociologue rappelle que « la peine de mort n’est pas la charia ; il s’agit de rétablir celle qui a été abrogée», souligne-t-il.

Enfin, a-t-il suggéré : «nous devrons retourner à nos valeurs, prendre l’exemple sur Thierno souleimane  Ball, Serigne Makhtar Ndoumbé Diop qui  ont posé les jalons d’une République démocratique fondée sur la foi. On ne parle pour discréditer personne, mais nous sommes plutôt animés par le désir d’unir», informe l’universitaire.

Anna Alberta MENDEZ, Stagiaire(Actusen.com)

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