ACTUSEN
ActualitéNewsSociétéUNE

Protection des enfants : La «Cape» et les jeunes reporters pour un traitement médiatique plus humain

La série d’enlèvements et de meurtres des enfants vécue en début d’année a remis au goût du jour le traitement inapproprié par les journalistes des questions liées à l’enfant. Ce qui semble plus grave, ce sont les descriptions faites des cas de viol, quand le journaliste revient sur les faits, acte après acte.

Le président de la Convention des Jeunes Reporters du Sénégal (CJRS), Pape Ndiaye, a estimé que c’est ignoble. Pour lui, les journalistes sont préoccupés par la vente de leurs journaux et se soucient très peu des dégâts que leurs articles peuvent causer. Et pourtant, a rappelé le journaliste et chroniqueur judiciaire de Walf quotidien, ses confrères doivent comprendre qu’«il s’agit de la protection de l’identité des victimes, du respect de la présomption d’innocence, du respect de la vie privée, de l’honneur et de l’intégrité des mineurs dans le champ de l’information».

La Coordonnatrice de la Cellule d’Appui à la Protection de l’enfance, Ramatoulaye Ndao Diouf, a abondé dans le même sens que le Président des jeunes reporters. Elle a, elle aussi, souligné les conséquences négatives qu’un mauvais traitement d’un cas de viol, de mendicité, de pédophilie et autres peut avoir chez l’enfant.

Elle est revenue sur les objectifs de l’atelier ouvert, hier, à Saly, et qui se poursuit jusqu’en fin de semaine, en faisant savoir que deux raisons majeures ont justifié la tenue de ce Séminaire. Elle a indiqué que c’est, d’abord, une mission de «promotion et de protection des droits de l’enfant et la seconde est surtout liée au fait que les enfants sont à la fois sous-représentés et mal représentés dans les médias».

Alimatou KONTE, Stagiaire, Envoyée Spéciale à Mbour

Leave a Comment