Ester et Yenni étaient comme des objets sexuels pour Christiana. De véritables chairs à sexe, elles n’en pouvaient plus de supporter les assauts répétés de clients venus de partout la ville de Saint-Louis pour assouvir leur libido démesuré à longueur de journée, devant une «maman» qui ne pensait qu’à fructifier son commerce de la chair.
Arrivées du Nigéria, elles ont été bernées par Christiana pour se retrouver au Sénégal. Selon L’Observateur, celle qui leur est connue plus tard comme une proxénète, leur avait servi un autre discours différent de la réalité une fois à Saint-Louis du Sénégal.
Car lors de ses incessants voyages au pays natal, Christiana qui a croisé Yenni et Esther, avait déclaré à celles-ci et leur entourage, qu’elle tenait les manettes d’un salon de coiffure grand standing dans l’ancienne capitale du Sénégal. Et qu’à ce titre, très courue, elle avait besoin d’employées pour faire face à la clientèle. C’est fort de cette supercherie quelle a réussi à « embarquer » les deux filles au Sénégal.
Mais à leur grande surprise, au lieu d’un salon de coiffure, c’est dans une maison de passe qu’elles se retrouvent coincées. Ici, il faut à chacune, 5 passes par jour avec des hommes de tout âge en raison de 5 000Fcfa le coup tiré avant de quitter ou rembourser les frais de voyage du Nigéria au Sénégal estimés à 500 000 Fcfa.
Munis de ces informations, les hommes du Commissariat de Saint-Louis se sont rendus sur les lieux. Le constat saute à l’œil nu. Christiana est arrêté et déférée au Parquet pour attentat à la pudeur et proxénétisme.
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