Après l’exercice biblique « Déluge », organisé en mai 2018 à Oran, à la frontière algérienne Ouest avec le Maroc, où le Chef d’Etat-Major de l’ANP, Gaid Salah, avait exhibé sans la moindre précaution tout l’attirail de l’ANP, dans ses composantes terre-mer-air, il s’est permis, une nouvelle fois, de reprendre à son compte le terme grandiloquent d »‘Iktissah » (envahissement) utilisé par Ben Bella lors de la « Guerre des sables » pour servir un nouveau pétard mouillé à Tindouf en offrant, le 11 septembre 2018, un spectacle d’exhibitionnisme ; une menace à peine voilée contre le Maroc.
Mais ce qu’il a ignoré, suite à son manque de culture militaire flagrante, est que ce terme était le nom de code donné par le Président algérien Ben Bella à son armée dans son engagement désastreux contre les Forces Armées Royales marocaines le 25 octobre 1963 à Hassi Beida.
Aussi, est-il besoin de rappeler à ce général flambeur, qu’est Gaid Salah, que la riposte marocaine à la poussée algérienne en ce 25 octobre 1963, menée par feu le Général Driss Ben Omar El Alami, avait permis la capture de plus de 200 soldats algériens, sans oublier de nombreux officiers égyptiens, dont l’ex-Président Hosni Moubarak, alors pilote d’hélicoptère, ainsi que de nombreux soldats cubains.
Une bataille menée avec courage par les Forces Armées Royales marocaines qui est toujours enseignée dans les plus prestigieuses écoles militaires à travers le monde.
A noter que cet exercice militaire « Iktissah 2018 » à balles réelles concocté par ce général algérien mégalo, qu’est Gaid Salah, a fait au moins six morts et plus d’une vingtaine de blessés, dont des mercenaires polisariens invités à cet exercice, confirmant le soutien militaire de l’Algérie à ces terroristes et trafiquants.
Cet étrange obsession de ce général bavard comme une pie voleuse qu’est Gaid Salah laisse l’opinion internationale indifférente car ses menaces ne sont destinées qu’à la consommation intérieure.
En effet, ce général des salons a bel et bien des ambitions présidentielles et veut se montrer actuellement comme « l’homme fort » d’une Algérie sans réel maître à bord en se posant comme le « digne successeur » du Président Abdelaziz Bouteflika, sans capacité de motricité depuis qu’il a été diagnostiqué, en 2013 à Paris, d’un Accident Vasculaire Cérébral (AVC).
C’est pourquoi, il tente d’agiter la fibre anti-marocaine, chère aux apparatchiks tapis au Club des Pins, à Alger, pour tenter de trouver grâce à leurs yeux et lorgner le très convoité Palais El Mouradia.
Mais seulement voilà, ce général mégalo a contre lui le frère du Président, Saïd Bouteflika, le détenteur des clefs du palais présidentiel et du gouvernail d’un navire chavirant, l’Algérie.
De plus, la purge inédite opérée actuellement au sein de l’armée algérienne est subrepticement dirigée contre Gaid Salah qui a vu ses proches collaborateurs mis un par un à la porte depuis août 2018.
Au final, il ne serait pas du tout étonnant de voir ce général « décapité » s’agiter davantage en perspective du futur chaudron de la présidentielle algérienne prévue en été 2019.
Farid Mnebhi