Vous vous souvenez du voyage de Samir Nasri, en décembre 2016, en Californie ? A l’époque, l’ancien international français avait fait le buzz malgré lui en se faisant pirater son compte Twitter par sa compagne, qui l’accusait d’avoir reçu des services sexuels dans une clinique médicale assez obscure, Drip Doctors. Dans le même temps, Nasri avait surtout reçu des injections de vitamines par intraveineuse, et c’est ce volet de l’affaire qui pourrait lui coûter très cher.
Immédiatement, l’agence espagnole antidopage (AEPSAD) avait ouvert une procédure à l’encontre de celui qui jouait encore à Séville, une procédure qui est toujours en cours. Le 21 janvier, Samir Nasri avait demandé à l’UEFA de lui accorder rétroactivement une autorisation d’usage à des fins thérapeutiques (AUT) pour l’utilisation de cette méthode. Une dérogation refusée, et le Tribunal Arbitral du Sport (TAS), saisi par Nasri, est allé dans le même sens.
« Par conséquent, la procédure engagée par l’Instance de contrôle, d’éthique et de discipline est rouverte », indiquait l’UEFA vendredi dans un communiqué. Nasri se retrouve dans le même cas qu’un cycliste qui aurait eu recours à des transfusions sanguines pour se doper, et risque très gros selon AS. « Comme il lui sera impossible de démontrer le caractère involontaire du traitement, puisqu’il s’est rendu aux États-Unis exclusivement pour ces injections, il est exposé à la suspension maximale: quatre ans », indique le quotidien espagnol.
Avec Football.fr