Expulsé pour un tacle dangereux sur Lionel Messi lors du Clasico, Sergio Ramos n’a écopé que d’un seul match de suspension. Le défenseur madrilène peut s’estimer heureux.
Sergio Ramos s’en sort très bien. Qualifié de « criminel » par Fabio Capello, son horrible tacle sur Lionel Messi lors du dernier Clasico (2-3), dimanche soir à Santiago-Bernabeu, ne lui vaut qu’un seul match de suspension. Ainsi en a décidé la commission de discipline de la fédération espagnole de football (RFEF), qui a donc préféré se montrer clémente avec le défenseur merengue, alors qu’elle a pourtant bien décrit cette faute, synonyme d’expulsion directe, comme un « acte violent ».
Dans ces conditions, pourquoi ne priver le capitaine madrilène que d’une seule rencontre, celle de la 34e journée de Liga contre La Corogne, mercredi soir au Riazor ? Le fait que l’arbitre de ce sommet du championnat espagnol, Alejandro José Hernandez Hernandez, n’ait pas mentionné dans son rapport les applaudissements ironiques du joueur à sa sortie du terrain, ni les échanges de mots doux avec Gerard Piqué a fortement pesé. Sans ça, il n’aurait sans doute pas été épargné.
S’il n’a pas réagi à cette sanction infligée à l’un de ses meilleurs ennemis, le défenseur blaugrana a dû, on l’imagine, rire jaune en l’apprenant. Car Neymar Jr., lui, a été suspendu par la même instance trois matches après son carton rouge reçu face à la Malaga, le 8 avril dernier. Une punition qui l’a d’ailleurs privé de ce Clasico. L’attaquant brésilien du FC Barcelone avait aussi critiqué la décision du sifflet qui, et c’est là toute la différence, l’avait notifié. Sergio Ramos peut donc remercier l’arbitre.
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