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Rapport 2017 de l’ARMP : les bonnes feuilles

L’Autorité de régulation des marchés publics (ARMP) a publié son Rapport 2017, ce jeudi. Le président de son Conseil de régulation dit avoir constaté à l’issue de l’exercice 2017, une bonne maîtrise des procédures de passation de marchés. Cette situation, dit-il, est caractérisée par « une régression de certains dysfonctionnements » jadis récurrents.

«Le taux d’absorption des crédits a augmenté de manière considérable. Nous en sommes à 98%», a-t-il argué. Le taux d’entente directe à fortement chuté, nous en sommes seulement à 9%, alors que partout, il est admis qu’il aille jusqu’à 20%. Les marchés sont de meilleure qualité, le prix de la commande public a baissé. C’est ça que nous recherchons. Nous sommes en train de le réussir, avec les autorités contractantes», a fait valoir Saër Niang dans des propos rapportés par l’APS.

Selon Oumar Sakho, le Conseil de régulation de l’ARMP a audité pour le compte de l’exercice 2017 126 autorités contractantes, qui ont passé 8 995 marchés dont 2 841 marchés par DRPCO et autres modes et 6 154 DRPCR et DRPS, le tout d’une valeur totale de 1925 758 620 361 F CFA.

De même, a-t-il indiqué lors d’une conférence de presse, 3 328 marchés représentant un montant 1 797 889 120 858 F CFA ont été passés en revue par les cinq cabinets d’audit. Les marchés audités représentent ainsi 93 % en valeur et 37 % en nombre.

Evoquant les dysfonctionnements Oumar Sakho, a cité les fractionnements, les retards dans la publication des plans de passation de marchés (PPM) ou AGPM (avis général de passation des marchés). Il y a également selon lui, le défaut d’inscription des marchés dans le PPM, les défaillances dans le dispositif organisationnel et institutionnel, l’invitation de prestataires non spécialisés dans les prestations requises engendrant un renchérissement des coûts et une mauvaise qualité de prestations.

Entre autres recommandations, l’Armp demande aux autorités contractantes de respecter les clauses contractuelles du point de vue de la qualité mais également de l’application des pénalités de retard. Les services de Saër Niang les invitent aussi à prendre les mesures idoines pour remédier aux insuffisances notées dans le processus de passation et qui altèrent la traçabilité des procédures (défaillance dans l’archivage, non-respect des règles de publicité, défaut de signature des documents de marchés.

«La commande publique, mais aussi par la sensibilisation des gestionnaires de crédits, des services maître d’œuvre et notamment des Agents comptables particuliers (ACP) sur l’importance de transmettre les documents relatifs à l’exécution physique et financière à la CPM » (cellule de passation de marché).

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