Amnesty Sénégal a, récemment, publié un rapport dans lequel, il épingle l’Etat du Sénégal sur la situation des droits de l’Homme. Le ministre de la Justice qui se porte en faux contre ses accusations, a réagi. Il soutient que le document de Amnesty est «truffé de nombreuses contrevérités»
Dans sa réponse, le Garde des Sceaux explique que le rapport pose un problème d’objectivité et de méthodologie. Et, pas besoin d’aller au ciel pour trouver la réponse. Car, a-t-il dit : «il met l’accent plus sur des questions politiques que sur des sujets purement axés sur la situation des droits de l’homme. Pour preuve, le communiqué fait état d’un dossier de Karim Wade qui n’est pas évoqué dans le rapport. Ledit rapport évoque un certain nombre de points qui appellent des réponses de la part des pouvoirs publics».
Ismaila Madior Fall a aussi apporté des précisions concernant les dossiers judiciaires de Karim Wade, Imam Alioune Ndao et Khalifa Ababacar Sall.
S’agissant du rejet des nombreuses demandes de liberté provisoire du maire de Dakar Khalifa Ababacar Sall, fustigé dans le rapport d’Amnesty Sénégal, le communiqué stipule que : «l’article 134 du Code de procédure pénale dispose que le cautionnement doit être fourni en espèces et garantir, outre la représentation de l’inculpé, le paiement des frais de procédure avancés par la partie civile, la partie publique, les amendes, restitutions et dommages-intérêts».
Pour le cas de l’Imam Alioune Badara Ndao, le document dénonce : «Amnesty affirme sans preuve que celui-ci n’a pas bénéficié du traitement médical dont il avait besoin».
Actusen.sn