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Rapport de la 1ère Session ordinaire 2017 du Cese : entre « constats » et « recommandations »

Dans son rapport sur «la commercialisation de l’arachide», la Commission du développement rural du Conseil économique social et environnemental (Cese) a listé plusieurs exhortations au ministre de l’Agriculture et de l’Equipement rural.

En faisant la situation générale de la filière arachidière, le Cese a d’emblée félicité la mise en œuvre du Programme d’accélération de la cadence de l’agriculture sénégalaise (Pracas), qui est un volet agricole du Plan Sénégal émergeant (PSE).

Dans sa lecture, le rapporteur de ladite Commission, Ousmane Diallo, a salué la reprise de la Suneor par l’Etat matérialisée par la création de la Sonacos SA.

Cette Session plénière a été l’occasion pour les conseillers de louer l’engagement du Gouvernement à améliorer l’environnement par une bonne organisation de la collecte et de la commercialisation de l’arachide. Pour l’exportation, est prévue une taxe de 40 francs Cfa sur le kilogramme de la graine décortiquée et 15 francs Cfa pour celle non décortiquée.

A noter qu’il est interdit d’exporter  des semences certifiées. Dans son Rapport, la commission avance un volume total collecté estimé à 417 903, 62 tonnes contre 339 011, 27 tonnes en 2015-2016.

Poursuivant son exposé, le rapporteur de ladite Commission a présenté une dizaine de recommandations. Pour le développement d’une filière arachidière susceptible de contribuer à la croissance économique, le Cese souhaite l’augmentation de la part du budget national réservée à l’agriculture et tenir des états généraux de l’agriculture et ceux de l’arachide. Une exhortation que le ministre semble minimiser, en lâchant : «tout a été dit et bien dit».

L’amélioration des mécanismes de financement de la campagne de commercialisation et la veille à une meilleure organisation de la campagne de commercialisation sont, aussi, entre autres, les points soumis au ministre.

A noter également que le Cese souhaite voir l’Etat accorder à l’Institut de l’arachide, rattaché à l’Université du Sine-Saloum El hadj Ibrahima Niass, les moyens nécessaires à son bon fonctionnement. Développer un partenariat dans les domaines de l’enseignement, de la formation et de la recherche avec l’Inde ou la Chine dont l’expérience dans la filière est avérée est aussi vivement demandé au Gouvernement.

Richard SAMBOU (Actusen.com)

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