Les rapts et meurtres d’enfants préoccupent la Direction de l’Education surveillée et de la protection sociale (Desps). L’institution dirigée par Madame Habibatou Siby a organisé ce mardi, un déjeuner de presse pour partager avec les journalistes sur les raisons de l’inefficacité de ses différentes actions menées.
Occasion saisie par la magistrate pour présenter certains résultats des services d’Actions éducativee en milieu rural (Aemo) en 2017. «Selon les données statistiques 2017 de la Desps, le nombre d’enfants placés par décision judiciaire dans l’ensemble des services de l’Aemo est de trois mille trois cent cinquante-six (3356)», a-t-elle fait part. Avant d’annoncer les mesures prises par son département pour mettre fin à ces phénomènes.
«À partir de 2020 nous allons proposer une stratégie de recrutement pour adapter le besoin en effectif à la réponse à la Desps et mettre également en place l’automatisation au service de la Desps pour qu’en temps réels, n’importe quelle donnée statistique qui va nous être demandée, va être disponible», rassure Madame Siby.
Pour trouver aussi une solution, ajoute-t-elle, «il faut sensibiliser, sécuriser et accompagner les enfants et les parents au niveau scolaire, communautaire et familial. Et le ministère de l’Education nationale et celui de la formation professionnelle doivent apporter leurs soutiens en mettant un dispositif de personnel suffisant pour que les enfants puissent bénéficier une formation de qualité».
Concernant les enfants qui sont en conflit avec la loi ou en danger moral, Mme Siby pense que les inspecteurs doivent œuvrer pour apporter une réponse sur cette affaire.
Sora SYLLA, Stagiaire (Actusen.com)