Après la carrière footballistique, c’est une autre vie qui prend ses marques. Souvent, elle n’est jamais excellente surtout, pour certains des anciens footballeurs sénégalais. Un constat sur lequel EnQuête revient, dans parution de ce samedi.
L’exemple typique est celui de Joachim Fernandez. Le natif de Ziguinchor était « un très bon footballeur sénégalais. Défenseur ou milieu défensif », écrit le journal. Malheureusement, sa reconversion n’a pas été rose, comme sa carrière.
«C’était un 19 janvier 2016. Dans un hangar désaffecté de la cité de Domont à Paris gît le corps sans vie d’un homme», écrit EnQuête. Lui, c’était M. Fernandez, ancien footballeur. Pourtant, il a eu à côtoyer des joueurs comme Zidane aux Girondins de Bordeaux (Ligue 1 française).
Il rejoindra à cette époque le grand Milan Ac. Malheureusement, «son talent va prendre froid dans la grisaille lombarde». Son défaut c’est que, selon le journal, Joachim a la main sur le cœur et le goût de la luxure. Et, d’après un de ses anciens coéquipiers à Yeggo (Sénégal), « il ne s’était pas projeté dans l’après-carrière ».
Selon un agent de joueurs interrogé par le quotidien, il fait savoir, sans citer de noms, que beaucoup parmi les Lions de 2002 sont ruinés. C’est dire qu’au moment où on se frotte avec les grosses sommes d’argent, penser à son avenir est aussi une excellente chose.
Mais pour Pape Oumar Bâ, Manager Sportif, le problème vient de la société elle-même. «On a tendance à essayer de profiter du sportif plutôt que de l’aider», dit-il. Voilà, entres autres, un handicap à la reconversion de nos footballeurs.
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