Cette sortie de Pastef/les patriotes vient s’ajouter à la série d’indignation suscitée par les cas récurrents de violence et d’actes macabres. Dans un communiqué, la formation dirigée par Ousmane Sonko «propose, afin d’éradiquer ce fléau, une large concertation nationale de toutes les composantes (religieux, autorités coutumières, politiques, acteurs socio-culturels, presse, société civile, experts…) pour trouver des solutions pérennes et consensuelles». Car, «ôter la vie d’un être humain n’est que l’expression ultime d’une hiérarchie de violences exercées quotidiennement et qui restent souvent impunies».
«Dans un pays qui aspire au développement la sécurité doit toujours être une compétence partagée entre l’Etat, les collectivités territoriales et la population. Apporter une réponse concrète à la demande sociale de sécurité représente dès lors une priorité», lit-on dans le communiqué. Ainsi, «Pastef-les patriotes condamne, avec la plus grande fermeté, la recrudescence de la violence et réclame plus de sécurité pour la population».
Pour ce faire, les patriotes appellent à une application rigoureuse de la loi, «particulièrement pour toute forme de violence basée sur le genre, à la sensibilisation, en élevant chaque petit garçon dans le respect de chaque petite fille, à plus de célérité dans le traitement des dossiers judiciaires, à un accompagnement psychologique approprié pour les victimes et leurs familles, à l’instauration du juge des libertés et de la détention dans l’architecture judiciaire, qui a pour mission de statuer sur les remises de peines souvent accordées aux condamnés ne remplissant pas les conditions ou aux récidivistes, à la mise en place d’un système national de signalement et de dénonciation des comportements suspects des prédateurs».
Actusen.sn