Les avocats de Khalifa Sall sont contre la décision de la cour d’appel qui rejette la demande de renvoi qu’ils avaient introduit.
Selon eux, le droit à la défense des prévenus est violé. Très remontés, la défense se demande comment la Cour d’Appel peut-elle ignorer la violation des droits des jugements du 2 février et du 30 mars 2018. Me Amadou Sall de déclarer : « ne vous précipitez pas. Si vous sous précipitez ça va être suspect ».
« Moi je n’invoque que les règles de procédure. Il n’est pas mentionné dans ce dossier la décision de la Cour de justice de la CEDEAO », a déclaré le président de la Cour d’Appel Demba Kandji. Très ferme, le juge campe sur sa position. Me François Sarr face au prétexte du juge, introduit un extrait plumitif de la décision de la Cour de Justice de la CEDEAO.
Selon lui, « personne ne peut contester que cette décision ait été rendue ». A l’en croire, le traité s’impose à tous les Etats. « Dans quel pays nous sommes. La seule saisine de la CEDEAO aurait pu vous amener à ordonner ce renvoi. Les juridictions du Sénégal auraient pu attendre la décision de la Cour de Justice de la CEDEAO », a-t-il estimé. « L’article 398 du code de procédure pénale stipule que lorsqu’une affaire est en état, elle peut être renvoyée 3 fois » a plaidé la robe noire.
Maguette Ndao