Entretien !!!
Source A : En tant que policier, comment avez-vous intégré le monde de la lutte ?
Big Pato : «Avant tout d’abord, je salue mes parents. Et je rends grâce à Dieu de m’avoir accordé une belle journée. Je suis policier, mais passionné de lutte. J’ai commencé par la lutte simple, depuis 2011, mais mon premier combat dans l’arène, avec la lutte frappe, c’était en 2017, où j’ai fait face à Baol-Baol. J’ai, également, fait quarte autres (04) combats, dont une (01) victoire, un (01) sans verdict et deux (02) défaites. Ma casquette de lutteur pose un problème à beaucoup de gens. Cela, pour moi, est juste une considération étriquée de certaines personnes, car il ne faut pas oublier qu’entre la Police et la population, il existe une relation basée sur le respect du service public.
C’est dans ce contexte que j’ai été autorisé par le directeur général de la Police nationale, à l’époque l’inspectrice générale de Police, Anna Sémou Faye, qui a été secondée par Ousmane Sy, actuel Dgpn. L’objectif visé par l’autorité, à l’époque, était de créer un clic pour une cohésion sociale, entre la Police et la population. C’est dans cette lancée, que j’ai été autorisé à pratiquer la lutte, qui est le sport le plus populaire et le plus suivi par les jeunes, au Sénégal, également pour permettre un contact permanent avec la population. Aujourd’hui, je crois qu’on ressent une certaine adhésion populaire.
Avant la lutte, nous étions présents dans le basketball, le karaté, le handball et aujourd’hui, on pratique la lutte. Cela permet de créer un lien fraternel, entre les deux, et on l’a compris avec la lutte. Au départ, j’étais le seul lutteur, mais au fur et à mesure, il y a eu sept autres policiers, qui se sont intéressés à la lutte simple. A l’époque (2013), nous avions même participé à un tournoi, à l’issue duquel j’étais le seul médaillé.
Source A : mis à part le sport, quelle autre action fait la Police, dans le but de raffermir les liens avec la Police ?
Source A : Puisque vous parlez de cohésion sociale entre la Police et la population, comment trouvez-vous le climat très tendu, qui règne, actuellement, entre la Police et les citoyens ?
La Police est préparée à accepter des critiques de la part des populations ; il faut que la population soit reconnaissante et sache que nous sommes là pour elle
Nous faisons un travail très difficile, chaque jour, du matin au soir, ce n’est pas évident, il faut que la population soit reconnaissante et sache que nous sommes là pour elle, dans les bons et les difficiles moments.
«Personnellement, je connais le commissaire Sankaré, il est calme, il est professionnel. C’est quelqu’un de très respectueux»
Quand on interpelle une personne, il y a des éléments basiques, qu’il faut respecter. Je parle, bien évidemment, des droits de l’individu. Parce que, tant qu’on fait preuve de respect et de déférence, le civil est obligé de coopérer. On n’est pas obligé d’être brutal, avec la personne. Il a le droit d’avoir un avocat, de faire les démarches par rapport à la juridiction.
Source A : A présent, parlons du combat qui vous avait opposé à Wouly, il y a quelques mois…
Actusen.sn