Vingt ans après sa dernière participation à une phase finale de Coupe du monde, le Maroc a obtenu son billet pour la Russie l’été prochain, grâce notamment à son sélectionneur Hervé Renard, qui rêve de tomber dans le groupe de la France.
Les Lions de l’Atlas l’ont fait. Vingt ans après France 98, le Maroc est de retour en Coupe du monde. Mehdi Benatia et ses coéquipiers ont obtenu leur qualification pour la compétition prévue en Russie l’été prochain en s’imposant samedi en Côte d’Ivoire. En perte de vitesse depuis plusieurs années, la sélection marocaine renaît de ses cendres grâce notamment à Hervé Renard, nommé sur le banc en février 2016.
« En football, l’entraîneur a une mission. Moi, je suis venu au Maroc pour qualifier l’équipe pour la Coupe du monde 2018 et au minimum pour les quarts de finale de la CAN (défaite face à l’Egypte en janvier dernier 0-1). C’était un challenge très élevé, a confié après la renconte en conférence de presse le technicien de 49 ans, filmé par les caméras de BeIN Sports. Mais, en arrivant au Maroc, j’ai bien mesuré le pour et le contre. Il y a presque deux ans, on était très loin de ce niveau. C’est grâce à l’abnégation des joueurs. Il a fallu mettre certaines règles en place. Ils répondent présent d’une manière exceptionnelle, comme avaient pu le faire les joueurs ivoiriens lors de la CAN 2015, avec beaucoup de solidarité. Et quand, en plus de la solidarité, on a de la qualité, ça fait la différence ».
Invaincus dans leur groupe de qualification (3 victoires, 3 nuls), grâce notamment à une défense de fer (11 buts marqués, aucun encaissé), les Marocains espèrent désormais tirer leur épingle du jeu en Russie: « Personnellement, j’aimerais bien affronter la France, vous vous en doutez, poursuit leur sélectionneur. Ça serait un grand honneur pour moi d’être dans la même poule, mais savourons déjà cette joie d’être qualifiés. Je pense que le retour va être exceptionnel, un peu comme celui que nous avions vécu avec les Elephants en février 2015. Ce sont des moments inoubliables. J’ai la chance de les vivre. J’ai certainement une bonne étoile quelque part ». Si ses passages en Ligue 1 n’ont pas été couronnés de succès à Sochaux et Lille, Hervé Renard, vainqueur de la CAN avec la Zambie en 2012 et la Côte d’Ivoire en 2015, prouve une fois encore ses capacités à transcender une sélection.
Avec Football.fr