La rencontre entre le ministre de l’Intérieur et l’opposition sur le processus électoral, prévue ce mardi, n’a finalement, pas eu lieu. Le format n’agréant « Mankoo Wtattù Senegaal », ses mandataires Oumar Sarr, Déthié Fall et Mactar Sourang ont préféré quitter la salle des négociations, en attendant, de rencontrer le chef de l’Etat sur l’avancement des points d’accord, avant tout dialogue. Mais pour Abdoulaye Daouda Diallo, on ne pourrait pas interpréter cette attitude comme étant un refus.
«J’avais plutôt convoqué une rencontre pour le point sur l’état de diligence qu’on devait apporter sur les 11 points qui avaient fait l’objet de points d’accords avec le Président de la République, lors de la rencontre qu’il avait présidée à la demande du groupe Mankoo Wattù Senegaal.
La réunion avait, exclusivement, pour but de faire le point de l’état de diligence que nous pouvons faire à ce niveau. Ce qui s’est passé, c’est qu’une partie de l’opposition, qui était concernée, avait souhaité nous rencontrer pour faire le point de diligence sur ces points, afin de ne pas avoir à travailler dans un cadre contradictoire», a expliqué Abdoulaye Daouda Diallo.
Les exigences de « Mankoo » font avorter la rencontre avec Abdoulaye Daouda Diallo
Pour le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique, la rencontre avec le Chef de l’Etat, en aucune façon, ne peut être contradictoire. «Il s’agit des points déjà arrêtés entre le Président de la République, les chefs de partis de la majorité et de l’opposition regroupée au sein de Manko Wattù Senegaal.
Il faut discuter de ces points qui faisaient, à l’époque, l’objet de leur lettre adressée au Chef de l’Etat. Sur ces points, il y en avait 11 qui ont fait l’objet de points d’accord et il fallait faire le point sur l’état de diligence qui a été apporté à ces points. C’était juste le but de cette rencontre», a expliqué Abdoulaye Daouda Diallo, après qu’il a levé la séance.
C’est pourquoi, dit-il, si Oumar Sarr, Déthié Fall et Mactar Sourang, mandatés par « Mankoo Wattù Senegaal », fustigent le format et ont souhaité, très rapidement, connaitre ce qui a été fait, à ce niveau, en disant que cela ne devrait pas concerner toute la classe politique, cela n’est pas, à son avis, très important en invitant tout le monde.
«Pour moi, le format importe peu. Nous avons, d’abord, travaillé à rencontrer toute la classe politique», a soutenu Abdoulaye Daouda Diallo.
Gaston MANSALY (A ctusen.com)