Dans un élan de solidarité, d’unité et de synergie, les Etats membres de l’Union africaine tiennent tous les ans des réunions pour traiter des questions économiques utiles au développement de l’Afrique.
Cette Réunion annuelle du Comité technique spécialisé de l’Union africaine rassemble les ministres des Finances, de la Planification et du Développement économique de la Commission économique pour l’Afrique (Cea).
Cette année, ces acteurs se retrouvent à Dakar, du 23 au 28 mars 2017, pour réfléchir sur le thème : croissance, inégalité, chômage. Le choix de cette thématique se justifie par le fait que le taux de croissance, en Afrique, a fortement baissé.
Une baisse de 3% due au faible coût des matières premières et au manque de diversification de l’économie africaine. De plus, l’Afrique est un Continent sous industrialisée. Et comme l’affirme le Directeur de la Commission de l’Union africaine, René Kouassi, «la croissance n’est pas au rendez-vous».
Outre le taux de croissance en baisse, le problème des inégalités reste un handicap majeur pour le développement. Selon René Kouassi, «le Continent africain est celui qui compte le plus d’inégalités, et des inégalités de tout genre».
L’autre élément, qui inquiète ces acteurs économiques qui se réunissent à Dakar durant une semaine et qui constitue un frein au développement économique, c’est le chômage. «Le chômage est le lot quotidien de la majorité des jeunes africains», déplore M. Kouassi.
Ces trois axes majeurs et incontournables pour tout essor économique feront l’objet de réflexions approfondies au cours des cinq (5) prochains jours, en vue de trouver une solution efficace pour sortir le Continent africain de la pauvreté.
Ajouté à cela, le problème de l’insécurité énergétique, car «tous les pays africains connaissent des délestages».
Ndèye Aminata Diaham (Actusen.com)