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Répartition du temps de parole entre les différents Groupes parlementaires, Budget de l’Assemblée nationale : les précisions de Aymérou Nging

Le président du Groupe parlementaire Benno Bokk Yaakaar apporte des précisions par rapports à la répartition du temps de parole entre les différents Groupes parlementaires et le budget de l’Assemblée nationale soulevés par les députés de l’opposition.

Dans ses explications, Aymérou Nging fait ressortir que le débat budgétaire est encadré par la constitution dans un délai de 60 jours. Sans organisation et méthode, aucun esprit, si malin soit-il, ne pourrait respecter ce délai. En outre, l’organisation des débats va apporter une plus grande lisibilité  dans nos positions politiques. Il cite ainsi l’Article 68 du Règlement intérieur de l’Assemblée nationale alinéa 4 stipule : «après consultation des Groupes, la Conférence des Présidents, dont les deux Présidents de Groupe et le représentant des Non-Inscrits sont membres, peut organiser les débats  parlementaires. Les temps de parole sont répartis au prorata de la représentativité de chaque groupe.  Il est de la liberté de chaque groupe de répartir  le temps de parole qui lui est imparti. Cette répartition est de son seul ressort et n’est pas encadré. Le Groupe peut, par exemple,  accorder 20 mn à un de ses membres sans contestation aucune de qui que ce soit».

Cependant, selon lui, «confiner l’article 68 au seul alinéa 3 qui stipule que le débat législatif est libre avec un temps de parole encadré entre 5 et 15mn relève de la malhonnêteté intellectuelle qui déforme le texte pour faire des dérives d’interprétation dangereuses pour l’opinion».

Pour la question du Budget de l’Assemblée nationale, Aymérou Nging estime qu’il est bon de préciser que celui-ci est en même temps un outil de prévision et de contrôle de gestion. «Il est préparé par des techniciens en collaboration avec les questeurs de l’Assemblée nationale.  Le Président de l’Institution ne participe pas à son élaboration. Ce budget est ensuite discuté en commission avant son vote en Commission et en Plénière par la représentation nationale.  Ceux qui parlent pour ne rien dire sont des abonnés absents aux différentes commissions et veulent installer le pays dans un verbiage inutile quand toutes les institutions fonctionnent normalement», explique-t-il dans un communiqué.

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