La représentation des Femmes dans les instances de décisions des partis politiques au Sénégal n’a pas connu d’évolution majeure. 74 ans après, le constat est le même. Il n’y a pas de changement significatif : le fossé entre femmes et hommes persiste.
La situation est toujours au point mort. SourceA qui consacre un Dossier à ce sujet en arrive à la conclusion selon laquelle les « hommes s’emparent de la part du lion». Et manifestement, ce n’est pas demain la veille de cette « domination ».
En effet, la Femme a le droit de participer à la vie politique, elle a même le droit de voter. Mais depuis que ce droit lui est reconnu, regrettent nos confrères, elle peine à occuper des postes stratégiques au niveau des instances des partis politiques. « Ici, c’est comme si elle n’est compétente que pour assurer la mobilisation et le folklore. Pourtant, ce n’est pas le cas. Les hommes sont toujours aux devants pour dicter leurs lois », dresse le canard de Castors/Bourguiba.
« A Quand l’émergence donc des Femmes dans les partis ? », s’interroge SourceA. Une question qui risque de ne connaitre de réponse de sitôt et pour cause. Bien des facteurs ne militent pas en faveur de leur émergence. Le temps, l’argent, la société, sont en effet, les pires ennemis de la Femme sénégalaise en politique.
Interrogé par nos confrères, l’Enseignant-Chercheur à l’Université Gaston Berger de Saint-Louis (Ugb), Moussa Diaw estime que « si les femmes peinent toujours à émerger en politique, c’est juste parce que les hommes ne leur facilitent pas la tâche ». Pour lui, la présence d’«Aminata Mbengue Ndiaye à la tête du Parti Socialiste (Ps) devrait conscientiser les politiques, cela devrait être encouragé».
De son côté, le Sociologue, Ousmane Bâ, semble pessimiste, quant à l’émergence de la Femme sénégalaise, en politique. Pour lui, celle-ci n’est pas encore prête à assumer certaines responsabilités, car elle est éduquée « sur la base d’infériorité ».
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