Des créatures comme elle, ça ne court pas les rangs de l’Alliance pour la République. En effet, lorsque beaucoup de ses camarades « marron-beige » suent sang et eau aux côtés de Macky Sall, dans l’espoir, un jour, d’être récompensés en rentes politiques, Awa Françoise Diallo, qui traîne une farouche réputation auprès des populations de Kédougou, préfère passer la main.
« Je ne fais pas de la politique politicienne et je ne demande rien au Président. Je suis avec lui par conviction et parce que c’est un homme de valeurs et de principes, je suis très jeune pour réclamer un poste politique », cloue-t-elle le b… à tous ses contradicteurs.
Membre du Bureau exécutif du Conseil national de la jeunesse et du Bureau du Conseil régional de la jeunesse de Kédougou, « Hawaou », comme l’appellent les plus intimes, qui tousse lorsque Macky Sall éternue, revendique une complicité à toute épreuve avec son ministre de la Jeunesse et de la Construction citoyenne.
À 26 ans, Awa Françoise Diallo »Hawaou » pour ses intimes, est l’une des leaders politiques les plus représentatifs et respectés par les populations de Kédougou.
Responsable régional de la Convergence des jeunesses républicaines (Cojer), membre du Bureau exécutif du Conseil national de la jeunesse et du Bureau du Conseil régional de la jeunesse de Kédougou, Awa Françoise est par ailleurs responsable des Groupements économiques agricoles du Dac de Itato.
Femme d’un grand leadership, elle participe à toutes les tournées nationales du Chef de l’État, Macky Sall, et du ministre de la Jeunesse et de la Construction citoyenne, Mame MBaye Niang. Dont elle est très proche.
»Je suis un militant de la première heure de l’Alliance pour la République. Même si, à l’époque, certains avaient tenté de m’en dissuader et de me décourager pour que je ne m’engage pas avec le Président Macky Sall. J’y ai cru depuis 2009 et je m’étais pas trompé » se rappelle-t-elle.
À Kédougou, les populations fondent beaucoup d’espoirs sur elle, car Awa Françoise participe et répond à toutes leurs invitations. Qu’elles soient du Pouvoir ou de l’Opposition, de cercles religieux ou sportifs, etc…, la responsable « apériste » ne décline jamais la main tendue de ses compatriotes.
»Je suis de Kédougou, mon éducation ne me permet pas de me séparer de mes parents, de mes amis ou mes vieilles connaissances, à cause de la politique. Ce n’est pas, d’ailleurs,, ce que nous demande de faire le Chef de l’État. On est ouvert et on doit se solidariser avec tout le monde », dit-elle.
»Le Président Macky Sall est un homme de paix et de valeurs et vous voyez toujours dans ses messages à la Nation ou même lors de ses visites économiques, il ne cesse de nous le rappeler. A cet effet, je ne vois pas pourquoi nous ne pouvons pas prendre exemple sur lui, sinon faire plus que ce que nous demande le Président Sall ».
Pour parler des réalisations du Gouvernement dans la région, Awa Françoise Diallo se met très à l’aise. Et se montre assez encline à les lister. « Il y a la construction du pont de Fongolilbi, la route Kédougou-Salémata, la mise à disposition des bourses familiales, l’ouverture d’une Agence de l’Ipres, l’hôpital régional, l’affectation d’un gynécologue et d’autres réalisations qui sont en vue », se félicite-t-elle.
Awa Françoise a condamné, avec la dernière énergie, les événements malheureux, qui se sont passés entre 2008 et 2017. Elle a aussi salué la décision du Gouvernement pour avoir dépêché deux ministres afin de trouver une solution aux problèmes entre orpailleurs traditionnels et forces de défense et de sécurité avant de présenter ses condoléances à la famille de Yamadou Sagna.
Quid de certains de ses sympathisants qui ne comprennent pas pourquoi, jusqu’à présent, Macky Sall ne l’ait toujours pas propulsée à un poste de responsabilité? Awa Françoise Diallo coupe court à toute idée pour elle de faire de la politique pour des rentes.
« Je ne fais pas de la politique politicienne et je ne demande rien au Président. Je suis avec lui par conviction et parce que c’est un homme de valeurs et de principes, je suis très jeune pour réclamer un poste politique, j’en laisse l’appréciation à celui qui a le pouvoir de le faire ou de ne pas le faire, je veux nommer le Président Macky Sall », dit-elle.
Poursuivant, la responsable de la Cojer de Kédougou de renchérir : « pour moi, le plus important c’est de faire inscrire le maximum de jeunes et de femmes si on veut donner la majorité à notre leader et faire taire cette opposition qui nous étouffe de critiques infondées ».
Lama Sidibé Correspondant Actusen à Kédougou