Depuis sa base au nord de la Casamance, Salif Sadio, chef rebelle a rejeté toute implication de son mouvement dans l’assassinat de 14 individus, le 06 janvier dernier, dans la forêt de Bofa-Bayote.
« Je dis bien, le Mouvement des forces démocratiques de la Casamance n’est pas impliqué, ça c’est clair. C’est une action regrettable, oui, ça je ne le refuse pas. Pourquoi regrettable ? Parce qu’il y a eu mort d’hommes. Or nos règles coutumières nous interdisent d’humilier ou de traiter de façon maladroite le corps même de son ennemi », a soutenu le chef rebelle au micro de Rfi.
Poursuivant son entrevue avec nos confrères, M. Sadio soutient «les coupeurs de bois, ceux-là qui vont dans les forêts, déposaient souvent leur carte d’identité, au niveau des bases militaires je dis bien, proches de ces forêts, avant d’entrer en brousse. Ils avertissaient donc ces militaires-là. Or ces militaires là, ont une hiérarchie qui les commande », dit-il à qui veut l’entendre.
Par ailleurs, Salif Sadio estime que « le bois qui était coupé à Toubacouta, dans les forêts de Bissine (…) passait par le bateau qui est sous le commandement de l’Armée sénégalaise. Ce n’est pas la Gambie qui le coupait et je crains que les conséquences de la coupe de bois dans cette zone soient plus dramatiques« .
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