A Tivaouane, avant-hier, «Thiompal» s’est fendu de trucs mielleux envers la Cité religieux. Laquelle, lui rendant la monnaie de sa pièce, lui a tressé mille et un lauriers.
A Ndiassane, «Salatul Ala Fatiha» a promis la mise en place d’un Fonds de dotation spéciale pour entretenir l’ensemble des Bâtiments qui sont construits par l’État, notamment ceux réalisés au niveau des foyers religieux.
A Kaolack, chez les Niassènes, pas besoin d’être un Saint, pour savoir qu’il va encore user de sa guitare mélodieuse, pour faire plaisir aux Représentants de Baay sur terre. Et, tout ça, c’est bien beau.
Mais «Sa Majesté» ferait mieux de s’attaquer, d’abord, aux choses basiques. Il s’agit de payer à la Société africaine de raffinage les dettes qu’il lui doit.
Idem, pour le Centre hospitalier El Hadji Ibrahima Niasse de Kaolack. Où les blouses blanches ont bloqué, hier, le fonctionnement des différents guichets, pour réclamer le paiement de leurs salaires.
L’autre urgence urgente, c’est les caisses du ministre Amadou Bâ qui sont à sec. Et auxquelles il faille redonner vie. Alors, tous les investissements promis aux Cités religieuses équivaudraient à une affaire de «Samba Alaar».
Mame Sagar (Billet-SourceA)