Samuel Sarr se désole des graves tensions de trésorerie que traverse le Sénégal. Le candidat à la présidentielle de 2019 pense qu’à l’image de ce qui se passe dans la Justice, que la planification électorale a pris le pas sur la planification financière.
«L’amateurisme, la gabegie, l’absence de planification, l’endettement abusif à des fins non rentables, l’appétit immodéré pour un second mandat, tout cela a fini de sonner le glas de notre économie sous perfusion et respiration artificielle depuis déjà plusieurs mois», affirme-t-il. Selon lui, «pour redresser la situation financière du pays, il faudra injecter au minimum 5.000 milliards de FCFA dans les comptes de l’Etat en Mars 2019. Autrement, ce pays sera plongé dans un gouffre social».
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