Avec près de 1 110 000 tonnes de riz, plus de 400 000 tonnes d’oignon, plus de 1 400 000 tonnes d’arachide, 875 000 tonnes pour le mil, 106 000 tonnes pour les fruits et légumes de contre-saison, la présente campagne agricole a battu tous les records de production. Ces chiffres de la campagne agricole 2017-2018 exécutée avec un budget de plus de 40 milliards FCFA « procèdent d’une méthodologie scientifiquement élaborée avec trois séquences, à savoir la collecte des données, le processus de validation et la publication des données ».
Le défi
L’économie du Sénégal, qui repose sur l’agriculture, reste dominée par une production de subsistance et marquée par la faible productivité des cultures et de l’élevage. Bien qu’en progression, la diversification reste limitée, tandis que le développement des filières agropastorales souffre du manque d’entreprises dans le secteur privé formel. Toujours prédominantes, les exportations d’arachide représentent environ 55 % du total des exportations agricoles, soulignant le besoin de diversifier la production et les exportations. Des interventions dans ce sens sont indispensables pour réduire la dépendance du pays à l’égard de quelques produits de base et l’aider à se lancer sur de nouveaux débouchés à forte croissance et forte valeur ajoutée. Le pays doit notamment améliorer la compétitivité de certaines filières pour cibler les marchés nationaux, infrarégionaux et internationaux.
D’où la politique d’autosuffisance en riz qui aura nécessité beaucoup d’investissements consentis par le Président Macky Sall. Cette filière qui constitue l’essentiel de la consommation des sénégalais est par un concours de circonstance, le secteur dans lequel le Dr Papa Abdoulaye Seck s’est illustré le plus et qui lui aura permis de siéger à la table de tous les grands de ce monde en charge de l’agriculture.
Le Sénégal possède un avantage comparatif potentiel dans plusieurs cultures de rente non traditionnelles, comme les fruits (en particulier les mangues, les oranges, pastèques…) et les légumes (oignons, tomates, pommes de terre et haricots), qu’il pourrait exporter vers les pays africains de la côte Ouest et vers les pays européens où la demande est forte, surtout pour les produits issus de l’agriculture biologique. Pour exploiter ses possibles sources de croissance, le Sénégal doit éliminer une série de contraintes. Il doit également renforcer la compétitivité de ses chaînes d’approvisionnement et accéder plus facilement à ces marchés.
La démarche
Différents programmes ont été conçus depuis l’avènement du Docteur Papa Abdoulaye Seck à la tête du département de l’agriculture pour promouvoir l’entrepreneuriat dans toutes les zones rurales du Sénégal, où les populations ont du mal à obtenir des prêts auprès des banques commerciales ou des institutions de micro-finance. Il vise également à renforcer la compétitivité de l’agriculture dans d’autres filières que l’arachide — un objectif particulièrement déterminant pour assurer la diversification voulue de l’économie, tout en continuant de s’appuyer sur les ressources naturelles du pays.
Grâce à des subventions pour le financement, ce projet cherche à inciter les petits propriétaires terriens à investir. Le projet cherche également à garantir la qualité et le volume de matières premières indispensables à un développement agroindustriel rentable, en appuyant les systèmes d’irrigation à petite échelle mis promus à travers le pays depuis une vingtaine d’années et qui sont aujourd’hui considérés comme un modèle à suivre dans la sous-région.
L’agriculture, la rampe de lancement pour un Sénégal Emergent, Papa Abdoulaye Seck, l’homme de la situation aussi sur le terrain politique
Hormis la casquette « d’homme Providence » de l’agriculture, Papa Abdoulaye Seck mobilise à la Médina depuis le début de la campagne. Les weekends du Ministre de l’Agriculture dans l’un des quartiers les plus peuplés de Dakar, fait espérer une large victoire du Président Sall au lendemain du 24 Février.
En l’espace de quelques semaines, Papa Abdoulaye Seck démontre des talents qu’on ne lui connaissait pas. Et à coup sûr, la prochaine victoire de l’APR se fera avec le ministre. La Médina qui est un fief de l’opposition balance depuis la descente de l’un de ses vrais fils. Une chance pour la Médina, une chance pour Dakar, Une chance pour le Sénégal.
Une chance au Sénégal que Papa Abdoulaye Seck ait très vite compris que les moyens de sa politique seraient ses seuls soutiens. D’où l’impressionnant investissement obtenu depuis sa nomination en 2013.
D’ailleurs, les chiffres à l’appui, montrent le caractère exceptionnel des productions enregistrées depuis quelques années, en particulier pour l’arachide, les fruits et légumes, le riz, cultivé désormais dans plusieurs régions. C’est une réalité, et la hausse de la production suffit comme réponse à ceux qui voudraient « saper » de telles statistiques. La réalité du caractère exceptionnel des performances agricoles prouve la réussite du secteur.
Christian Bellino MEA
Journaliste/Analyste Politique
bellino@bellicom.net