Sergio Ramos est un homme en colère, une colère froide qui le consume depuis le début du mois de mars. Tant et si bien que le défenseur central, symbole du Real Madrid, serait décidé à tout mettre en oeuvre pour tourner le dos au club espagnol, la faute au président Florentino Pérez.
James Rodriguez, Paulo Dybala, Antoine Griezmann, Robert Lewandowski, Paul Pogba, Christian Eriksen, Neymar, Kylian Mbappé, Philippe Coutinho, … La liste des stars du ballon rond susceptibles de changer d’air pendant l’été apparaît assez longue, mais un nouveau feuilleton, et non des moindres, pourrait avoir débuté de l’autre côté des Pyrénées. La bombe, initialement lâchée via El Chiringuito, a depuis été confirmée par une presse un peu mieux renseignée, notamment Marca et AS: Sergio Ramos semble bel et bien décidé à quitter le Real Madrid, et ça ne daterait pas d’hier.
La genèse de l’histoire remonterait à la nuit du 5 mars et une sévère confrontation verbale entre le défenseur central et son président, après l’élimination face à l’Ajax Amsterdam en Ligue des champions. L’abcès aurait été crevé, Florentino Pérez reprochant ouvertement à son joueur un manque d’empressement à revenir de ses blessures pour aider une équipe en difficulté, et aussi une trop grande attention portée à son futur mariage, programmé le 15 juin, au détriment de son implication footballistique. Pour l’ancien Sévillan, cette passe d’armes a été mal vécue et le rongerait toujours. Une réunion avec Pérez se serait tenue il y a une quinzaine de jours, au domicile du capitaine des Merengues, dans le but d’aplanir la situation. Mais Sergio Ramos, malgré tout le respect qu’il affiche pour Zinedine Zidane par ailleurs, songerait plus que jamais à partir.
Pour obtenir une revalorisation salariale, estiment certains de ses détracteurs, le vétéran émargeant à 12,5 millions d’euros annuels, ce jusqu’en juin 2021. Ce n’est pas du tout une question d’argent, rétorque son clan dans les colonnes du quotidien AS. Sergio Ramos, 33 ans, se sent floué et arriverait au bout de l’aventure. Pour ajouter à cela, quelques courtisans de grande qualité se seraient déjà faits connaître, avec en premier lieu la Juventus d’un certain Cristiano Ronaldo. Le Portugais aurait même demandé à la famille Agnelli de consentir à un effort financier pour enrôler son ancien compère de la Maison blanche… Le Liverpool FC de Jürgen Klopp rêverait lui de l’associer à Virgil van Dijk, alors que des clubs chinois seraient prêts à battre tous les records pour le faire venir. Mais avec une clause libératoire fixée à 800 millions d’euros, les tractations pourraient évoluer dans de très hautes sphères.