La bataille pour le contrôle de l’Assemblée nationale a commencé. Entre le front « Manko Taxawu Senegaal » et la Coalition « Benno bokk Yaakaar ». Ce vendredi, lors du vote du projet de loi n°09/2017 modifiant la loi n°65-60 du 21 juillet 1965 portant Code pénal, ni Oumar Sarr, Me Abatalib Gueye, Aïda Mbodj, entre autres, tous issus du Pds et ceux de Rewmi dont Thierno Bocoum n’ont pointé le bout du nez à l’Assemblée nationale. Ils ont tous brillé par leur absence.
Pis, en plus de ces «défections» des parlementaires de la Mouvance de l’opposition, les récents «frustrés» de Bby comme Me El Hadj Diouf, Serigne Mansour Sy Jamil, n’ont pas pris part à la Session unique 216-2017. Sur les 150 députés, sauf 35 ont répondu présent à l’appel.
Au sein de l’Hémicycle, on se croyait dans une salle de classe. Tous les députés présents, à l’exception de Hélène Tine venue après, étaient de la Mouvance présidentielle. Elle repartira quelques minutes plus tard.
Tour à tour, ceux qui ont pris la parole, ont fait des éloges au Ministre de la Justice, Garde des Sceaux. Selon eux, la construction de Tribunaux d’instance notamment, à Goudiry, Matam et dans certaines zones du pays, est une avancée significative dans le domaine de la justice.
Aussi, ont-ils souligné la gratuité des extraits d’acte de naissance qui, jusque dans un passé récent, constituaient un casse-tête pour les parents, est devenue une question «dépassée».
Déroulant un tapis rouge à Me Sidiki Kaba, il ne restait au Ministre de la Justice, Garde des Sceaux qu’à faire son show. Le ton élevé, la voix montante, le débit parfois posé ou soutenu, les députés ont applaudi comme dans un meeting. Le projet de loi a finalement, été, voté à l’unanimité.
Gaston MANSALY (Actusen.com)