«Nous sommes très très surpris par cette décision d’autant plus que Kémi Séba ne menait pas d’activités illégales au Sénégal. Aucun gouvernement du monde ne peut dire que les activités qu’il menait au Sénégal, représentaient un danger pour sa sécurité. Cela ne peut être que le seul élément qui peut fonder la décision d’expulser quelqu’un. Il menait des activités contre aucun Etat au monde par conséquent, nous sommes surpris de cette décision.
D’un autre côté, selon les informations que nous avons, on ne lui a pas laissé suffisamment de temps pour introduire un recours contre cet arrêt, ce qui est indigne d’un Etat de droit parce que la loi préconise que lorsqu’on doit vous expulser, on vous notifie l’arrêt et on vous laisse le temps pour pouvoir éventuellement, introduire un recours.
Malheureusement, les comportements que nous avons observés avec le régime de Macky Sall (c’était le cas avec Makaela Guenbla, Koukoy Samba Sagna), c’est qu’ on vient vous chercher manu militari ou on vous convoque à la police, on vous enferme dans une pièce et on vous conduit directement à l’aéroport. C’est presque une déportation qui est faite. Ce n’est pas une expulsion parce qu’elle est contraire à la loi», s’indigne le Directeur exécutif d’Amnesty international, Seydi Gassama sur la Rfm. Juste après l’arrêt de notification à Kémi Séba de son expulsion du sol sénégalais.
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