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Sinistrés de la langue de barbarie : les familles recasées à Boudiouck réclament de meilleures conditions de vie

Dans le cadre du projet de relèvement d’urgence et de résilience pour la vie de Saint-Louis, 578 familles victimes de l’érosion côtière ont été recasées dans un site à Sanar peulh, dans la zone de Ngallèle.

Cependant, ces populations déplacées font face à un manque d’infrastructures leur empêchant de s’adonner convenablement à leurs activités de transformation et la commercialisation des produits halieutiques.

Selon la porte-parole des femmes, interpellée par l’Aps, cette situation devient intenable. «Nous vivons aujourd’hui à 10 kilomètres de la ville de Saint-Louis, loin de notre environnement d’origine de Guet-Ndar et de la Langue de Barbarie. Notre espace ne dispose pas encore de marché et autres infrastructures, pour nous permettre de travailler et mener nos activités professionnelles pour mieux subvenir aux besoins nos familles», déplore Marie Diop Seck.

Le président du collectif des sinistrés de l’érosion côtière à Saint-Louis, réclame pour ces familles des surfaces cultivables et de l’eau pour le maraîchage, de même qu’un financement pour la réalisation d’un «petit marché», cela permettrait à ces femmes de «faire des kilomètres pour rallier les marchés Sor ou le quai de pèche de Guet-Ndar», informe toujours l’Aps.

Serigne Guèye déplore aussi le fait que l’espace prévu pour abriter l’école provisoire des enfants n’est toujours pas fonctionnel.

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