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Sommet de l’OTAN: faire baisser la pression après l’esclandre de Trump sur le budget

Les chefs d’Etats et de gouvernements des 29 pays membres de l’Otan ont dîné mercredi 11 juillet au soir au centre de Bruxelles sous le quadrige du Palais du Cinquantenaire après une première journée de sommet. Une journée marquée par un nouvel esclandre de Donald Trump mais les 29 sont tout de même parvenus une déclaration commune à l’issue de leurs travaux.

Au terme de cette première journée, la décision la plus tangible des 29 pays de l’Otan est d’accueillir un nouvel allié, la Macédoine, quand elle sera prête et que sa population aura accepté le nouveau nom officiel de Macédoine du Nord qui doit remplacer le nom qu’elle portait jusqu’ici à l’Otan: ARYM pour Ancienne République yougoslave de Macédoine, rapporte notre correspondant à Bruxelles, Pierre Benazet.

Plus lourde de signification politique est la déclaration par laquelle les alliés s’engagent à respecter l’objectif financier gravé dans le marbre en 2014 d’arriver sous dix ans à 2% de leur PIB en dépenses militaires. C’est une concession faite aux Etats-Unis qui va surtout permettre à Donald Trump de repartir de Bruxelles en se donnant l’image d’un président qui défend les intérêts de l’Amérique.

Pour le reste, c’est évidemment en-deçà des attentes du président américain puisqu’il a proposé d’imposer de manière immédiate cet objectif et de le doubler à terme à 4%. C’était tout l’objet du nouvel esclandre du président américain en s’en prenant violemment à l’Allemagne accusée de dépendre des importations d’énergie russe et de dépenser beaucoup trop peu pour sa défense.

Une quinzaine d’Etats membres, dont l’Allemagne, le Canada, l’Italie, la Belgique et l’Espagne, sont sous les 1,4% du PIB en 2018 et ne pourront sans doute pas atteindre l’objectif de 2% d’ici 2024.

Ce jeudi, la deuxième journée de sommet sera consacrée à l’Afghanistan et à  l’Ukraine et les pays membres de l’OTAN devraient s’employer à détendre l’atmosphère après la tension provoquée hier par Donald Trump.

Rfi.fr

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