L’UMS condamne avec la plus grande fermeté ces attaques personnelles en déphasage avec les règles les plus élémentaires de courtoisie et de respect qui doivent prévaloir entre avocats et magistrats et qui sont d’autant plus injustifées qu’elles sont faites sur la base de considérations fondées sur une opinion personnelle du déroulement d’une procédure.
L’Union rappelle qu’aucune disposition légale n’interdit une arrestation devant la prison et qu’en tout état de cause, les divergences de vues qui sont le propre du débat judiciaire, doivent trouver leur solution à travers l’exercice des voies de recours.
Mais, elle juge inacceptable qu’une personne, fut-elle bâtonnier, puisse s’ériger en censeur des magistrats et brandir contre eux des menaces.
L’UMS en appelle au sens de la retenue et de la responsabilité de tous.
Le Bureau exécutif