Il a fait en sorte que le Programme d’urgence de développement communautaire, qui n’a soufflé qu’une bougie, présente des états de services irréprochables, sur toute l’étendue du territoire national. Avec à la clé, des réalisations à-tout-va, qui ont fait que le monde rural ait fini de l’adopter.
Pour autant, le Secrétaire d’Etat, qui tient les manettes du Pudc, veut aller plus loin : vendre les mérites de celui-ci.
Pour ce faire, Souleymane Jules Diop a initié un Atelier avec les communicateurs traditionnels, chargés de vulgariser les réalisations du Pudc. D’autant que ce Programme est certes rural, mais le monde rural est exclu des canaux traditionnels de communication
Après un an d’exercice, le Programme d’urgence de développement communautaire (Pudc) entre dans sa phase active. Et tous les moyens sont bons pour vulgariser et mettre en exergue ses réalisations, à travers le pays.
C’est dans ce cadre que le Secrétaire d’Etat en charge du suivi du Pudc a initié, ce jeudi, un atelier de dialogue, d’échange sur ses objectifs, les résultats et les réalisations en cours avec le Réseau des communicateurs traditionnels du pays. Chargés de « vendre » les réalisations du Pudc, en toute circonstance et en tout lieu.
Sous la houlette du Président d’honneur, El Hadj Mansour Mbaye et du Coordonnateur national, Abdoulaye Aziz Mbaye, étaient présents parmi ces gardiens de la communication sociale traditionnelle des villes et des campagnes, Bécaye Mbaye, Salla Bigué Ndiaye, Mmadou Mbaye Garmi, Khady Mbaye Ngoyane, Samba Awa Ndiaye, Pape Lam pour ne citer que ceux-là.
D’Est en Ouest et du nord au sud : Jules Diop invite tous les communicateurs traditionnels à « vanter » le Pudc
Tout en magnifiant l’initiative, Souleymane Jules Diop estime que cette rencontre est « historique ». »Ils sont non seulement des communicateurs, des acteurs, des relais d’opinion, mais surtout, des témoins privilégiés de notre histoire. Ils sont ceux qui raconteront, demain, l’histoire du Pudc, en portant le message de ce qui a été fait dans le monde rural », s’est réjoui le Secrétaire d’Etat en charge du Pudc.
Selon lui, ce Programme est rural et le monde rural est exclu des canaux traditionnels de communication. En plus, avec une population analphabète, dit-il, « si nous voulons atteindre cette cible, les communicateurs traditionnels, qui sont des leaders d’opinions, deviennent des relais importants ».
Pour toutes ces raisons, Souleymane Jules Diop estime qu’on ne peut pas communiquer, en excluant ceux qui parlent avec près de 80% de la population. Pour lui, il fallait corriger une anomalie en réalité. Fort de ce constat, dit-il, le Chef de l’Etat a encouragé cette initiative.
« Ils parlent toutes les langues du Sénégal et le Pudc doit toucher l’ensemble des composantes ethniques, religieuses et culturelles du Sénégal pour ce Programme communautaire », a-t-il soutenu. Considérant que les « communicateurs traditionnels sont une composante essentielle du dispositif de communication sociale et institutionnelle de l’Etat : le chaînon manquant ».
Gaston MANSALY (Actusen.com)