Depuis quelques jours les acolytes de Macky Sall, en grande majorité ses exécutants suscitent le débat sur le statut du Chef de l’opposition.
A travers différentes sorties lucifériennes, des voies autorisées du camp de Macky Sall n’hésitent pas à octroyer le titre de Chef de l’opposition tantôt à Idrissa Seck, tantôt au PDS, Ousmane Sonko etc.
Cependant l’opposition ne doit pas se laisser distraire et emballer par le statut du Chef de l’opposition qui n’est rien d’autre qu’une tentative de Macky Sall visant à déstabiliser, disperser et détourner l’opposition de leur objectif.
Il faut noter qu’au sortir de la mascarade électorale du 24 février 2019, la posture responsable adoptée par l’opposition hante le sommeil de Macky Sall.
Une synergie de l’opposition lors des prochaines élections locales et législatives serait fatale pour Macky Sall, raison pour laquelle il cherche cette dislocation de l’opposition à travers son simulacre d’appel au dialogue et l’application du statut du Chef de l’opposition.
Depuis l’adoption de la réforme constitutionnelle du référendum du 20 mars 2016 avec un taux 49%, l’application du 7ème point de cette réforme constitutionnelle qui stipule « le renforcement des droits de l’opposition et de son Chef », peine à être concrétiser du fait des critères de choix.
Et l’on se rappelle qu’Ismaël Madior Fall avait dit qu’à l’issue des législatives de 2017 le Chef de l’opposition allait être désigné mais rien jusqu’à présent.
Les législatives de 2017 devraient servir de leçon à toute l’opposition Sénégalaise de l’importance à unir leurs forces puisqu’une opposition divisée renforce les intérêts du pouvoir en place.
L’opposition ne doit pas donner de l’importance à ce jeu abject et ne pas accorder du crédit à quelqu’un qui se dédit constamment.
La seule chose qui importe, c’est de mettre en pratique ce que l’on croit avec sincérité et sérieux et non pas essayer à chaque fois de réduire l’opposition à sa plus simple expression car la démocratie exige une opposition.
Mandiaye Ndiaye
Parti Rewmi Thiès