A ‘’Sunu Gaal’’, la chanson favorite, c’est le Plan Sénégal Emergent (PSE). On inaugure des Autoroutes et un Train express régional inachevés.
On distribue, à-tout-va, sur un air de campagne électorale avant la Lettre, des milliards F Cfa. On promet de nous conduire au Paradis, au lendemain du 24 février 2019, si on offre nos cartes d’électeurs à ‘’Thiompal’’.
On nous vend le meilleur des mondes possibles, parce que le pétrole et le gaz vont, incessamment, couler à flot. Mais il y a problème ! Car à l’Université Gaston Berger de Saint-Louis, les étudiants sont en diète forcée. Leurs maigres bourses que doit leur verser le très liquide Trésor public, sont parties en congé.
A l’Université de Bambey, on porte, également, le masque des mauvais jours. Parce que, là-bas, y a même pas d’eau. Et quand on proteste, Jack Bauer Ndiaye nous lapide avec ses grenades lacrymogènes.
Mais c’est ça aussi ce qui fait le charme du cachot national. Et, il ‘’y a pas son deux’’, comme le disent nos amis Ivoiriens.
Alors, on comprend pourquoi le brillantissime Economiste, El Hadj Mounirou Ndiaye, qui fait chavirer les cœurs des étudiants dans les Amphithéâtres, a pris, sur lui, le luxe permissif de rebaptiser le PSE de ‘’Salatul Ala Fatiha’’ en Plan Sénégal Endettement.
Mame Sagar (Billet-SourceA)