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Syrie : Washington se dit prêt à une nouvelle action militaire si « nécessaire »

Au lendemain du bombardement d’une base de l’armée syrienne par les États-Unis, l’ambassadrice américaine à l’ONU a déclaré, lors d’un Conseil de sécurité, vendredi, que Washington était prêt à ordonner de nouvelles frappes en cas de nécessité.

L’ambassadrice américaine auprès des Nations unies, Nikki Haley, a menacé, vendredi 7 avril, d’une nouvelle action militaire américaine en Syrie, au lendemain du premier bombardement du régime syrien par Washington, en représailles d’une attaque chimique imputée à Damas qui a tué au moins 86 personnes et choqué la communauté internationale.

« Les États-Unis ont pris une décision très mesurée la nuit dernière » avec la frappe sur une base aérienne syrienne, a expliqué Nikki Haley au Conseil de sécurité. Nous sommes prêts à en faire plus, mais nous espérons que cela ne sera pas nécessaire. » Le bombardement américain était « pleinement justifié », selon elle, affirmant que le base visée a été utilisée dans l’attaque chimique présumée.

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« Les États-Unis n’attendront plus qu’Assad utilise des armes chimiques sans conséquences. Ces jours sont révolus », a asséné la diplomate américaine. « Désormais nous devons passer à une nouvelle phase : une route vers une solution politique à ce conflit horrible », a-t-elle ajouté.

Moscou suspend l’accord avec Washington sur la prévention d’incidents aériens

L’ambassadrice à l’ONU a également fustigé le rôle de Moscou, estimant que la Russie aurait dû tempérer son allié syrien. « Le monde attend que le gouvernement russe agisse de façon responsable en Syrie », a-t-elle jugé. « Le monde attend que la Russie reconsidère son alliance déplacée à Bachar al-Assad. »

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Dans la foulée, la Russie a annoncé la suspension de l’accord avec Washington sur la prévention des incidents aériens en Syrie après les frappes américaines contre une base des forces syriennes. En octobre 2015, la Russie et les États-Unis avaient signé ce protocole d’accord, contenant des règles et restrictions visant à empêcher les incidents entre les avions des deux pays dans le ciel syrien. Les aviations russe et américaine effectuent notamment des frappes aériennes contre le groupe jihadiste État islamique (EI) en Syrie.

Avec AFP

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