Le Sénégal est l’un des rares pays démocratiques où le repliement identitaire des idéologies politiques empêche toute forme de participation ou toute ouverture citoyenne de progrès , à des travaux regroupant des compétences issues de divers courants de pensées politique sous peine d’être considéré comme un traitre, un godillot ou un déloyal par sa formation politique ou sensibilité politique.
Je crois qu’il est temps de dénoncer et de déplorer ces agissements très dangereux pour notre société et la construction de l’avenir immédiat de nos enfants et surtout pour mieux servir le Sénégal que nous aimons tous. C’est dommage que les « DOORKATES » issus de l’opposition non constructive, ne comprennent pas, que dans toutes les démocraties parlementaires de la planète, il existe partout et tout le temps des entreprises dirigées par des hommes et des femmes de gauche , comme de droite, parfois même par des hommes et des femmes apolitiques, travaillant main dans la main sur beaucoup de domaines, avec diverses options , sans que leurs convictions personnelles ne soient remises en cause et ne soient en contradiction.
Il est urgent que tous les sénégalais de tout bord sachent que les réflexions transversales qui feront bouger les lignes doivent être appliquées pour sauver le Sénégal. Actuellement personne ne peut affirmer sur quelles certitudes s’appuyer pour impulser une nette croissance, sinon les gouvernements successifs de notre pays, les auraient tentées. D’expériences tous les pays émergents qui ont appliqué la politique de l’offre accompagnée de mesures de changements structurels ont eu des taux de croissance plus ou moins acceptables .
Alors, pourquoi condamner cette tentative amorcée par le gouvernement actuel sous l’ère Macky, sachant que ce nouvel élan pourrait conduire le Sénégal vers une bonne croissance économique, donc une possibilité de plein emploi. Le lancement des projets phares du P.S.E devrait aller dans le sens d’intégrer le capital humain (la jeunesse sénégalaise), pour préparer le cap du 22ème siècle. Il est illusoire de dire que le gouvernement applique une politique d’austérité, c’est plutôt une vraie politique de redressement des dépenses publiques excessives.
Ce constat nous rappelle la phrase de l’Ex-premier ministre socialiste Michel ROCARD : » SERVIR SON PAYS SANS TRAHIR SES IDEES ».
Pr. SERIGNE KHADIMOU RASSOUL THIAM, ingénieur en calculs statistiques et financiers et président de l’Alliance Sénégalaise pour une République Emergente et Citoyenne (ASREC)