Les blouses blanches de Tambacounda menacent de paralyser le système sanitaire. En sit-in, hier mardi, dans l’enceinte de l’hôpital régional de Tambacounda, les syndicalistes ont tiré la sonnette d’alarme et avisé l’opinion sur la situation, qui prévaut au centre.
Ce rassemblement a été l’occasion pour les syndicalistes de dresser un tableau sombre du secteur de la santé, qu’ils jugent catastrophique. Les travailleurs ont tapé du poing sur la table, pour exiger, entre autres, le paiement intégral des arriérés dus, et des heures supplémentaires qui se chiffrent à un milliard cinq cent cinq millions de francs Cfa, pour le compte de l’année 2015. Egalement, le paiement de cinq cent cinquante millions de francs Cfa pour les deux derniers trimestres de 2017.
L’Alliance des syndicats, Section Tambacounda, réclame l’ouverture des filières en Master à l’Ecole nationale de développement sanitaire social (Endss) et la régularisation de la situation administrative des techniciens supérieurs de santésanté, l’intégration des infirmiers et sages-femmes d’Etat diplômés de la formation E-learning dans la fonction publique, l’octroi d’assiettes foncières dans le cadre d’un programme de logements sociaux, etc.
Pour rappel, ces travailleurs de la santé à Tambacounda avaient manifesté, en janvier 2018, pour se faire entendre. Ils menacent, ainsi, de passer à la vitesse supérieure et de paralyser le système de santé, courant Avril, si le Gouvernement n’accède pas à leurs exigences, qui se résument au «paiement intégral des arriérés de salaires de tous les contractuels du Ministère de la santé et de l’action social (Msas) (5 à 7 mois sans salaire), au virement de la 1ère tranche de 20018 de la subvention annuelle aux Etablissements publics de santé (Eps), entre autres».
Mamadou TOURE, (Stagiaire-Actusen.com)