Connu pour son franc-parler, Thierno Alassane Sall (Tas) n’a pas hésité un instant, pour saluer l’exemple de la Cour Constitutionnelle du Kenya qui a invalidé, la réélection du Président sortant, Uhuru Kenyata lors du scrutin de août dernier.
Et comme pour narguer le Sénégal, l’ancien ministre de l’Energie « débarqué » par Macky Sall pour avoir refusé de « filer » un contrat juteux d’exploitation de pétrole à la Compagnie française, Total, prend la balle au rebond. Dans les colonnes de Le Quotidien, l’ex-ami du Chef de l’Etat en profite pour clouer au pilori, le régime de Macky Sall suite aux « irrégularités notées après les élections Législatives du 30 juillet.
« Le Kenya nous a donné une leçon », commente-t-il dans des propos repris par nos confrères, la décision des « sages » de la Cour constitutionnelle de ce pays. « Au Kenya, le jour du vote, on n’a pas noté des dérives graves comme celles qu’on n’a pu mesurer au Sénégal. Les observateurs ont dit que le processus s’est déroulé normalement parce que les bureaux de vote ont ouvert et les cartes d’électeurs délivrés à temps. Et il n’y a pas eu de zones où on a eu plus de 80 000 personnes qui n’ont pas pu voter comme à Touba (…) Malgré tout, l’élection a été invalidée », a-t-il nargué les 7 sages du Sénégal.
En un mot comme en mille, Thiernno Alassane Sall est d’avis que la Cour Constitutionnelle du Sénégal a raté une bonne occasion de rentrer dans l’histoire. « Ils ont vu que des centaines voire des milliers de Sénégalais ont été dans l’impossibilité de voter, que des bureaux de vote ont démarré à des heures indues, là où ceux qui ont organisé les élection étaient sûrs de perdre : Touba, Grand-Yoff. Mais… », s’indigne l’ex-coordonnateur communal du Parti présidentiel, l’Alliance pour la République (Apr).
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