Trois hommes ont été blessés par des tirs dimanche matin en plein cœur de Paris. Les tirs ont eu lieu aux alentours de 7 heures à l’angle de la rue Paul Baudry et de la rue de Ponthieu (8e). Il faisait suite à un différend survenu à la sortie d’un restaurant qui fait également boîte de nuit du quartier : L’Elysée Orient. Situé dans la galerie marchande du 66, avenue des Champs-Elysées, l’établissement a également une sortie du côté de la rue de Ponthieu.
Selon nos informations, les trois victimes, en urgence absolue, ont été blessées au niveau des jambes. Elles ont été hospitalisées mais leurs jours ne sont pas en danger. « Il y a eu semble-t-il une altercation entre plusieurs personnes dans le cabaret, altercation qui s’est poursuivie dans la rue.
Concernant les blessés, il s’agit d’un jeune homme né en 1989 et habitant à Bobigny (Seine-Saint-Denis). Le deuxième est né en 1992 et est domicilié dans le 19e arrondissement de Paris. Le troisième est un chauffeur de VTC qui a reçu une balle perdue », précise une source proche de l’enquête à LCI. L’auteur des coups de feu, lui, a pris la fuite. Il était toujours recherché ce dimanche.
Six douilles de calibre 9 mm retrouvées sur place
Alertés, les pompiers de Paris et la police se sont très rapidement rendus sur place. Quinze soldats du feu ont été mobilisés et quatre engins. Un périmètre de sécurité a été mis en place le temps de faire les constatations. Au total, six douilles de calibre 9 mm ont été retrouvées sur place par les enquêteurs du 1er district de la police judiciaire en charge des investigations.
Contactée par LCI ce dimanche matin, Jeanne d’Hauteserre, la maire LR du 8e arrondissement s’est dite « excédée » par ces « rixes à répétition sur ce secteur ». Depuis plusieurs années, l’édile demande que des caméras de vidéosurveillance soient installées sur certains « points chauds du quartier bien connus et où se répètent les problèmes ». Elle demande également la mise en place de portiques de sécurité à l’entrée des établissements de nuit pour que les clients ne puissent y entrer avec une arme.
Selon Jeanne d’Hauteserre, il y aurait eu en 2016 « au moins une fusillade par mois aux alentours de la rue de Ponthieu ».