Faisant l’objet d’une filature intense et recherché entre Dakar-Bamako et Niamey, l’imam de la mosquée de Yorodiabougou tombe enfin pour trafic international de drogue.
Dans sa parution de ce mercredi, Libération, qui révèle les contours de cette affaire au prolongement sous-régional, renseigne que Moustapha Doucouré alliait, cumulativement, ses fonctions d’imam au trafiquant invétéré de stupéfiants dans la sous-région. Pis rapporte le canard de Mermoz, c’est au sortir de la prière de l’aube dite «fadjr» qu’il a été cueilli par les limiers de l’Ocrtis.
De la genèse de cette affaire, il ressort que c’est un camion en provenance du Mali qui a, d’abord, été saisi avec 2,7 tonnes de drogue. Cuisiné, le chauffeur du véhicule est passé aux aveux et balance le propriétaire de la marchandise qui se trouve être l’imam de Yorodiabougou et qui attendait l’arrivée du produit prohibé.
Cependant, ayant des soupçons sur le retard accusé par le camion, Moustapha Doucouré quitte, discrètement, Dakar pour Niamey. Mais en cours de route, rapporte Libération, il change de direction et fonce sur le Mali.
Mal lui en a pris. Les autorités sénégalaises, en contact avec leurs homologues du pays de IBK, jouent le jeu. Le baron de la drogue sera cueilli sans grandes difficultés à l’aube, à la mosquée qu’il dirige. Du jamais vu !
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